Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/230

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Gagoul s’était faufilée dehors ; elle avait touché le ressort qui faisait descendre la porte ; puis, comme pour s’assurer que nous ne soupçonnions aucun danger, elle était rentrée un instant. À ce moment, Faoulata, comprenant le dessein infernal de la sorcière, l’avait saisie à bras le corps et l’empêchait de s’échapper. Gagoul, pour se dégager, avait plongé un poignard dans le cœur de l’infortunée, et, quand nous arrivâmes, il était trop tard ; nous vîmes que la sorcière, débarrassée de Faoulata, essayait de passer par cette porte qui tombait toujours plus vite.

Il était trop tard pour nous et pour elle aussi ; la misérable, la porte la touchait, entravait ses mouvements, l’écrasait, pesant davantage à chaque seconde. Les cris aigus de Gagoul nous pénétraient d’horreur ; un craquement sinistre résonna… ce fut tout. La mégère était écrasée sous la porte mystérieuse ! Quelques secondes avaient suffi pour tout ce drame.

Nous nous tournâmes vers Faoulata mourante.

« Je ne la voyais pas, balbutiait la pauvre en-