Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/299

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— Jamais je ne souffrirai cela, déclare énergiquement M. Mackenzie. Si les Masai viennent, ils viendront ; nous les recevrons comme il faut ! Que le ciel me préserve d’abandonner un hôte quel qu’il soit !

— Cela me fait penser, dit Quatremain, que le consul anglais à Lamu nous a dit que vous lui aviez annoncé autrefois l’arrivée d’un homme qui prétendait avoir rencontré dans l’intérieur une population blanche. J’ai, de mon côté, recueilli de la bouche de certains indigènes descendus de l’extrême nord, des rumeurs qui s’accorderaient avec ce dire. Croyez-vous qu’il ait le moindre fondement ? »

Pour toute réponse, M. Mackenzie va chercher un sabre curieux, très long, et dont la lame épaisse est magnifiquement travaillée, avec des incrustations d’or soudées dans les ciselures de l’acier par un procédé impossible à saisir.

« Avez-vous jamais vu aucun sabre pareil ? » demande M. Mackenzie.

Tous, d’un commun accord, secouent la tête négativement.

« Eh bien ! l’homme qui me l’a laissé est le même qui prétendait avoir rencontré une peu-