Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/55

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— Monsieur Quatremain, dit sir Henry, je comprends votre motif et je l’approuve. Nous verrons plus tard si vos craintes sont fondées. Si nous devons y laisser notre vie, nous aurons au moins fait quelques bonnes parties de chasse.

— Ce sera le premier avantage, dit Good. Nous n’avons pas peur de coucher sur la dure, et le danger ne nous a jamais effrayés ; nous ne reculerons pas aujourd’hui.

— C’est entendu ! » dis-je pour conclure.

Le lendemain matin, nous débarquâmes. J’invitai sir Henry et le capitaine à loger chez moi. Mon domaine se compose d’une petite maison de briques vertes. Comme il n’y a que trois pièces, j’installai mes hôtes sous une tente au jardin. Les bosquets d’orangers et les manguiers font de ce coin un endroit délicieux ; les moustiques même ne nous y dérangent qu’après des pluies exceptionnelles.

Je fus chargé des préparatifs du voyage. D’abord, l’acte qui assurait l’avenir de mon fils fut dressé. On nous vola comme dans un bois. Le