françaises sont plus ou moins brèves, et regarder comme autant d’exceptions celles qui sont plus ou moins longues. — Sont donc plus ou moins brèves toutes les syllabe» qui n’entrent pas dans les exceptions suivantes.
II. Sont généralement plus ou moins longues :
a) La syllabe dont la voyelle porte un accent circonflexe : fête, pâte, goût.
Sauf dans hôpital, dont l’o est bref, et dans les formes verbales en âmes et en âtes,
b) La syllabe dont la voyelle est nasale : ombre, trembler.
c) La syllabe dont la voyelle est immédiatement suivie d’un e muet : vie, prierai.
d) La syllabe dont la voyelle est représentée par au et prononcée ô : pauvre, hauteur.
e) La pénultième des mots à terminaisons féminines en re, en rre, et en ze : barbare, paire, gaze, rose, bêtise, arrhes.
f) La pénultième des mots en abre : cabre ; en afle : rafle ; en aille : limaille ; en èvre : orfèvre ; en ège : piège ; en ème : emblème ; en ige : tige ; en oire : ciboire ; en ome ô fermé) : atome ; en one (ô fermé) : zone.
g) L’antépenultième des mots en asion, en ation, et en assion : occasion, tentation, passion.
h) Les finales en o et en ot : écho, lot.
i) Les finales des mots terminés par r sonore, par rt, et par rd : mer, concert, perd.
j) Les syllabes non finales dont la voyelle est un â fermé : fable ; et à la pénultième d’astrolabe.
k) La pénultième des mots suivants en aine : haine, gaine, chaîne, traîne et ses dérivés.