complément et le régime se lient à l’adjectif et au participe. — Ex. :
Combien de malheureux | réduits aux dernières rigueurs de la pauvreté ! (Bourdaloue.)
On sait que ce pied plat | digne qu’on le confonde,
Par de sales emplois s’est poussé dans le monde. (Molière.)
13. Le verbe se lie à son complément, direct ou indirect, qui le suit immédiatement. — Ex. :
La nuit multipliait ce long gémissement. (Leconte de Lisle.)
14. On les sépare cependant, quand le complément cause une surprise, comme lorsqu’on peut dire : Vous ne le croiriez jamais ! — Ex :
Il arrache la visière de son casque pour le frapper d’un coup mortel, et reconnaît | son père.
15. On sépare encore, le plus souvent par une nuance de diction, le verbe et son complément direct ou indirect, composé de plusieurs mots. — Ex. :
On ne parvient point à estimer * ce qu’on voudrait pouvoir estimer, ni à mépriser * ce qu’on voudrait pouvoir mépriser. (Fénelon.)
Il donnait * à tous les pauvres qu’il rencontrait.
16. Quand le complément direct ou indirect ne suit pas immédiatement le verbe, mais s’en trouve séparé par quelque mot autre qu’un adverbe de négation, on lie au verbe les mots qui le suivent, et l’on fait un silence avant le complément. — Ex. :
Paris est pour un riche | un pays de cocagne. (Boileau.)
17. On prend un temps avant le complément indirect qui précède immédiatement le verbe, et on le lie à ce dernier. — Ex. :
L’enfant | dans la prière endort son jeune esprit. (V. Hugo.)