§ 7. — o, ô
131.—Règle générale.—Le signe o représente le
son o ouvert : homme (o tue), etc.
132.—Exceptions.—
I. 0 est muet dans les mots paon (pan), faon (fan), paonne (pa ne), paonneau (pa nô), et Laon (Ian).
II. Suivi de ni ou de n à la fin des mots, ou suivi, dans l’intérieur ou nu commencement des mots, de m ou de n et d’une antre consonne, o se nasalise et se prononce ON : bon (bon), bonté (bon té), etc. La combinaison om ou on, suivie d’une autre m ou d’une autre », n’est pas nasale : pomme (po me), bonne (bo ne), etc.
III. Suivi de u sans -tréma, o se eombine avee cette voyelle pour représenter le son oc : toujours (tou jour), etc.
IV. Dans le signe complexe œ suivi d’une consonne, o est nul, et E est fermé : œcuménique (é ku mé ni ke), etc. ; suivi d’une voyelle, ce se traduit généralement par le son EU ouvert ou fermé : œil (eull), vœu (ved), etc.
V. Dans la diphtongue oi,o conserve le son propie, mais il est très bref ; loi (loa). On lui a longtetiii» attribué, dans ce cas, le son ou. VI. 0 représente le son ô fermé, dans les cas suivants :
a) Quand il est surmonté d’un accent circonflexe : ôter (ô té), vôtre (vô tre).
Cependant il est ouvert dans hôpital (o pi tal).
b) Quand il est terminal : trio (tri ô), zéro (zé ro).