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Page:Rivard - Manuel de la parole, traité de prononciation, 1901.djvu/89

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VALEUR PHONÉTIQUE DES CARACTÈRES 79


(ba, ié), bayeur (ba iettr), cipaye (si pa ie), Blayc (bla ie), Bayard (ba iar), Bayonne (ba io ne), Biscaye (bis ka ie), La Fayette (la fa iè te), Mayence (ma i an se), payen (pa mi).

III. Dans abbaye, ay se décompose eu ai-i, et se prononce É-i : a bé i.

145.—Fautes canadiennes.

1. Syncope de l'AY, dans : begayer (bé gè ié) bé gé

2. Syncope du son k provenant de la décomposition du signe a y, dans : balayage (ba lè in je) ba lia je baleyer (ba lè ié) ba lié baleyure (ba lè in re) lai liu re balayeur (ba lè ieur) ba lieur

3. Substitution du son i au son è pour traduire ai provenant de la décomposition du signe ay, dans : crayon (krè ion) kri ion

§ 12. — x.

146.—Règle. —Le signe composé œ se traduit toujours par le son É : œthuse (é tu ze), Ægidius (éji dius).

§ 13. — Œ


147..— Règle génerale.—Le signe composé œ sc traduit généralement par le son É : aenologie (é no lo ji), œcuménique (é ku mé ni ke). Cette prononciation ne se rencontre toutefois que dans les mots où le signe ce est suivi d’uue consonne et d’une voyelle non muette.

148.—Exceptions.—I. Œ, suivi d’une ou de plusieurs consonnes et d’un E muet, se prononce È : œstre (es tie).