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Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/128

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«Contient-elle quelque chose?» Elle était pleine de viande. Il courut à son troupeau: c’est sa propre main qui fera le choix; il choisit un mouton du sud; il le tua avec un couteau bien effilé et laissa le couteau sur place. Ses enfants s’exerçaient à la lutte. L’un d’eux dit à son frère: «Tombe à terre, ô mon frère, je te tuerai comme notre père a tué le mouton.» Il tua son frère; alors il se mit à crier; en fuyant, il tomba dans le puits qui n’était pas entièrement plein d’eau, sa chevelure surnageait encore. Le père rentra à sa maison, et trouva ses enfants expirants. Il alla vers sa femme et lui dit: «Le prophète a-t-il pris son repas? Plus tard nous pleurerons notre malheur.» Le prophète s’approcha pour manger, mais il voulut, que les enfants fussent présents. Son hôte lui dit: «O prophète, prends ton repas, les enfants dorment.» Le prophète prit à témoin le Dieu très parfait qu’il ne mangerait pas à moins que les enfants ne fussent présents. Son hôte lui dit: «O prophète, prends ton repas, les enfants dorment, ils ont déjeuné ce matin.» Le prophète prit à témoin le Dieu très parfait qu’il ne mangerait pas, à