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Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/140

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Les pèlerins lui dirent: «Si tu viens avec nous, deux oiseaux resteront auprès de ta femme.» La femme resta à la campagne. Un jour le fils du sultan vint à la chasse de ce côté. Un des oiseaux l’aperçut et dit à la femme: «N’ouvre pas la porte.» Le prince entendit l’oiseau, et revint à son palais sans vouloir dire mot. Une vieille femme fut appelée pour jeter des sorts sur lui et dit au roi: «Il n’a pu voir une femme qu’il n’a jamais vue.» Le prince prit la parole et lui répondit: «Tu viendras avec moi, je l’amènerai.» On arriva, la vieille appela la jeune femme: «Sors, que nous te voyons.» Celle-ci dit à l’oiseau: «Je vais ouvrir la porte.» L’oiseau répondit: «Si tu ouvres la porte, tu auras le même sort que Si el Ah’çen. Il lisait avec plusieurs autres dans la mosquée. Un jour il trouva une amulette. Sa fiancée n’allait plus à l’école, et, comme elle était suffisamment âgée, il l’emmena à sa maison. Quelques jours après, il partit en voyage, et dit à son père: «Veille sur ma femme.» — «Ne crains rien,» répondit le père. Il se mit en route, revint sur ses pas: «Veille sur ma femme,» dit-il à son père. "Ne crains rien,» répéta le père. Ce-