Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/143

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de même et ils moururent tous les deux. Le futur beau-père et les siens retournèrent à leur maison, et on leur demanda la cause du malheur: "C’est la femme qui en est set" répondirent-ils. Cependant le père de H’amed ou Imelh’ alla chez les parents de Fatima; "Payez-nous la perte de mon fils." — "Paie-nous la perte de Fatima." Ils ne purent s’accorder et allèrent devant la justice. En passant par le village où les deux époux étaient morts, ils rencontrèrent un vieillard: "Accorde-nous,» lui dirent-ils. "Moi, je ne peux pas," répondit le vieillard. Plus loin ils rencontrèrent un mouton qui donnait des coups de corne à un rocher: "Accorde-nous," lui dirent-ils. "Je ne peux pas,» répondit le mouton. Plus loin ils rencontrèrent un serpent: "Accorde-nous," lui dirent-ils. "Je ne peux pas," répondit le serpent. Ils rencontrèrent une rivière: "Accorde-nous,» lui dirent-ils. "Je ne peux pas," répondit la rivière. Ils rencontrèrent un chacal: "Accorde-nous," lui dirent-ils. "Allez au village où sont morts vos enfants," répondit le chacal. Ils revinrent au village, et s’adressèrent au sultan qui les fit tuer tous. L’oiseau cessa de