Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/179

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5. — LE MARCHAND
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Un marchand voyageait pour gagner quelque chose. Un jour, il partit avec son mullet ; a un endroit il rencontra des moissonneurs : « Que Dieu vous aide, leur dit-il. » — « Bonjour, ami, que Dieu te soit favorable » répondirent les moissonneurs. Parmi eux, deux hommes ne disaient mot et ne s’occupaient que de leur travail. Il marcha encore quelque temps, et trouva trois hommes : « Que Dieu vous aide. » leur dit-il. « Bonjour, ami, répondirent les trois hommes, que Dieu te soit favorable. » Ils étaient occupés à jouer et à passer joyeusement le temps. Le marchand continua sa route ; le lendemain, il arriva dans un endroit désert et inhabité. Le lendemain, il passa par un vil-