Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/195

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para des crêpes et des beignets. Ils partirent à la faveur des ténèbres; la mère marchait derrière son fils, et jetait des crêpes en l’air: "O ma mère, s’écria l’idiot, il tombe une pluie de crêpes.» Plus loin, elle jeta des beignets: «O ma mère, s’écria l’idiot, il tombe une pluie de beignets.» Ils arrivèrent enfin aux ruines du coucou, ils trouvèrent le trésor et l’emportèrent. Dans la matinée, la vieille sortit; son fils alla à la thadjemath et dit aux hommes réunis: «Hier, à la tombée de la nuit, nous avons apporté un trésor d’un tel endroit." Les propriétaires du terrain étaient présents:" Tu nous le rendras, s’écrièrent-ils, ce trésor nous appartient." Ils allèrent chez la mère et lui dirent:" Ton fils nous a annoncé dans la thadjemath que vous aviez trouvé un trésor; ce trésor nous appartient, tu nous le rendras." — «Ne le croyez pas, répondit la mère, cet enfant est idiot.» — "Ah, oui, repartit celui-ci, c’est si vrai qu’il est tombé en route une pluie de crêpes.» — "Ne le croyez pas, répéta la mère, il est idiot.» — « Ah, oui, reprit l’enfant, c’est si vrai qu’il est tombé en route une pluie de beignets.» Alors ceux-ci dirent à la mère • Cet enfant est