Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/58

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mouton. Elle en prit la têète qu’elle enterra à la place de celle du cheik. L’enfant arriva à la « thadjemâth » et dit aux assistants : « J’ai tué le cheik qui nous réveillait chaque matin. » — « C’est un mensonge, » répondirent-ils. « Venez chez ma mère, reprit l’enfant, nous vous montrerons où nous avons enterré sa tète. » Ils courent chez la mère qui leur dit : « Ah! Sidi, cet enfant est fou ; c’est un mouton que nous avons tué, venez voir où nous avons enterré sa tête. » Ils arrivent à l’endroit indiqué, on creuse, on trouve la tête d’un mouton.