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Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/98

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84 autant qu’à mon frère, je voyagerai," II se mit en route et arriva dans la foret. Le maître de la maison lui souhaita la bienvenue et ajouta: « Mon fils, raconte-moi une histoire mensongère, je te donnerai toutes mes richesses; sinon, je t’en raconterai une et tu me donneras les tiennes.» L’enfant n’en savait point, celui-ci lui en raconta une et lui enleva tout ce qu’il possédait. Il revint chez son père, qui le plaça avec son frère. Le plus petit des enfants dit à son père: «Mon père, si vous ne me dédaignez pas, donnez-moi ce que vous avez donné à mes frères, je voyagerai." Il partit et arriva vers la même maison. Le maître lui souhaita la bienvenue et ajouta: «Mon fils, raconte-moi une histoire mensongère, je te donnerai toutes mes richesses; sinon, je t’en raconterai une, et tu me donneras tout ce que tu as apporté.» — "Mon père, répondit l’enfant, commençons par une histoire vraie, ensuite nous en viendrons à une histoire mensongère: Quand mon père vivait chez moi comme orphelin, j’avais un coq. Un jour, une tumeur poussa sur le dos du coq; je couvris la tumeur avec de la terre, sur la terre poussa un champ de pastèques. Un jour, j’en pris une, je l'ouvris;