difficultés d’interprétation que présentent les initiales c c, et qu’il y aurait erreur d’en faire l’attribution à des souverains ayant régné à une époque ultérieure.
(c. d. au lieu de c. e., forme habituelle du quart, peut s’interpréter carolvs. dvx.)
Rabut, 3e notice, pl. II, n. 5.
M. Rabut voit dans cette variété un quart de sol de la régente Marie-Christine et traduit les sigles c de par christine de france. Il n’était pas d’usage en Savoie, pas plus d’ailleurs que dans les autres états, que les duchesses, même pendant leur régence, fissent battre monnaie à leur nom, substituant leurs initiales et leurs armes aux initiales et aux armes des princes. On trouve, parfois, leurs blasons accolés à ceux de leurs époux, mais on n’a pas reconnu encore qu’ils les aient jamais remplacés. Nous déclarons donc ne point partager l’avis du numismate savoisien, et croyons que l’interprétation : carolvs emmanvel dvx serait peut-être plus heureuse.
Les détails de cette pièce méritent tout particulièrement de fixer notre attention. Jusqu’ici l’irrégularité des quarts n’a point été un obstacle à leur classement. En les rattachant à la numismatique de Charles-Emmanuel nous pensons avoir accompli, comme un acte de justice ; mais