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e. a. stückelberg

(Cohen, l. c, p. 182 suiv.) ; ce jeune prince a droit au titre de Nobilissimus, étant fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’Augustes et Empereurs et réunissant le sang des Jovii et des Herculii.

En même temps Maximin II se donne, sur les monnaies, comme fils de Maximien II : DIVO MAXIMIANO MAXIMINVS AVG. FIL. (Cohen, l. c., p. 102, n. 7) ; Maximin II est en effet le fils adoptif du Divus cité ; mais une autre légende, si elle est authentique (Cohen, l. c., p. 103, n. 8) l’appelle neveu de ce Divus : DIVO MAXIMIANO MAXIMINVS AVG. NE. Cela coïnciderait, vu ce fait, prouvé par les auteurs, que Maximin II était le fils de la sœur de Maximin II, donc son neveu.

Ces exemples devraient suffir pour montrer que ces légendes ne reposent pas sur de simples fictions, mais bien sur des faits indubitablement établis.

Revenons à Maxence : ce prince éternise la mémoire de Constance I en écrivant sur des monnaies commémoratives :

IM . MAXENTIVS DIVO CONSTANTIO ADFINI. (Cohen l. c., p. 58, n. 2) et IMP MAXENTIVS DIVO CONSTANTIO COGN. (Cohen, l. c, p. 58, n. 5-6, voir aussi n. 3 et 4).

Comment se fait-il que la première fois il s’appelle affinis la seconde fois cognatus ?

Pourquoi se dit-il, sur une monnaie, “ parent par alliance „, de ce prince, et sur une autre, “ issu de la même race, consanguin „ ?

Le premier cas n’a rien de surprenant, puisque nous savons que Maxence était le beau frère de Constance, ce dernier prince ayant épousé sa sœur aînée, Theodora ; une seconde alliance même pourrait être citée donnant à Maxence le droit de s’appeler “ affinis „ de Constance : la sœur cadette de Maxence ne s’était-elle pas mariée au fils de Con-