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j. n. svoronos

envisageant comme du numéraire, a classé la première, d’après la lettre Λ, qu’elle porte (n. 38), à Lebadée de la Béotie ; la seconde, ornée sur ses deux faces d’un Λ (n. 27), il a cru qu’elle appartenait à l’île de Lemnos. La troisième, portant la lettre Ω, il l’a attribuée à Oropos de Béotie et d’Attique ; la quatrième (n. 3) ornée de la tête de Pallas et d’un Ρ, il l’a fait revenir à Rethymna de Crète à cause du type de la Minerve qui se retrouve sur les pièces de Rhithyna, et enfin la cinquième (n. 50) il a supposé, à la suite du Γ qu’elle porte, qu’elle appartenait aux Gagae de Lydie.

L’année suivante (1860) ce même Prokesch-Osten admettait les attributions faites en 1859 par L. Müller (voir ci-haut) aux villes du Péloponèse, et introduisait une nouvelle de ces pièces, qui, à cause de la lettre Γ qu’elle portait, il donnait à Gortyna de l’Arcadie. P. Osten observe finalement que “ toutes ces pièces appartiennent, incontestablement, à une même époque, antérieure, à en juger d’après le style, à la Ligue Achéenne, et dénotent entre ces villes et probablement d’autres, une convention monétaire. „

Presque à la même epoque, c’est à dire de 1859 à 1863, il parvenait successivement, à notre Musée national de Numismatique, quatorze de ces monnaies découvertes chaque fois à Athènes, que mon regretté prédécesseur Ach. Postolaka inscrivait (Voyez le livre manuscrit : — Journal des échanges, pag. VI, 38, p. 53, et numéros de réception 63, 73, 80, 104, 111, 126, 153, 155 et 162) comme “ monnaies de ville encore inconnue „ — “ d’origine douteuse „ “ encore d’une patrie inconnue. „ Une seule fois, il a considéré une d’elles, dans la Πρυτανικὴ Λογοδοσία de l’année académique 1860-61, p. 62, comme “ monnaie d’Athènes inédite. „