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tessères en bronze, etc.

C’est aussi en l’année 1863 que Leicester Warren dans son Essay on Greek Federal coinage (p. 25, note 2), a parlé de ces monnaies, mais n’ayant pas son travail sous la main, je ne peux pas citer exactement son opinion en cette matière.

Dix ans plus tard (1874) il a été publié dans le catalogue de la Collection Margaritis une de ces pièces (n. 101) portant sur chacun de ses côtés un Θ, désignée comme “ monnaie de l’Attique trouvée à Athènes. „ Dans la même année M. Imhoof-Blumer, qui déjà en 1871 (Num. Zeit., III, p. 358 et 371) dans son étude bien connue, sur le numéraire Béotien, avait rejeté comme erronées les attributions précitées de Prokesch-Osten à Lebadea et Oropos, rejetant également celle ornée du Ψ que L. Müller donnait à Psophis, il écrivait ce qui suit, qui est parfaitement juste, à l’exception toutefois du mot monnaie, qu’il emploie : “ Cette pièce appartient à la catégorie de certaines monnaies en cuivre, portant d’un côté la tête de Minerve à gauche, et au revers une seule lettre de l’alphabet. Comme exécution et fabrique elles semblent toutes avoir une même origine et probablement ont été émises, dans un but spécial, par une des plus grandes villes de la Grèce, par exemple Athènes. „

Plus exactement, ayant même deviné presque toute la vérité, M. J. Friedlaender (Hermes IX (1875), p. 353, Alphahete und Syllabarien auf Römischen Münzen) en s’occupant de ces mêmes espèces, a dit à leur égard : “ Peut-être ont-elles été frappées à Athènes ; dans tout cas ce n’était pas des monnaies, mais peut être des tessères de théâtre servant à indiquer les rangées des sièges. „

En 1881 Kohler (Mitth. des Athen. Arch. Inst., vol. VI, 241, note 1) parlant accidentellement de ces mêmes pièces, ne les considère pas comme des