Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/188

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facile à visiter, ne cesse, du haut de ses collines arrondies, de voir des bois, des champs des lacs et des bourgades au milieu desquelles s’élèvent des temples d’une simplicité extrême.

Sur un point voisin du carrefour du Belvéder, au coude que forme le Pavé-des-Gardes, près de la porte Dauphine, il y aurait à faire un autre rapprochement qui sera moins modeste : là on voit au loin, et toujours dans la même direction, percer les flèches des églises de Versailles et briller les toits métalliques et dorés de son château. On pourrait se croire alors au sein des immenses forêls slaves et jouir d’une échappée de vue sur quelque ville russe, Moscou, par exemple ; l’aspect de Versailles, comme la plupart d’entre elles, entouré de collines boisées, rappelle un peu, en faisant abstraction de remparts, les édifices du Kremlin.