Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/212

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III : c’est assurément l’un des plus anciens arbres de la forêt, si même il n’en est pas le doyen. A le voir isolé, on le prendrait pour un de ces chênes que les habitants de l’Épire consacraient à Jupiter. Il se trouve près d’un pavillon que Henri IV a habité, et qui s’est bien conservé jusqu’à présent, quoiqu’il ne soit cimenté que par un torchis, le plâtre n’étant pas connu à cette époque.

Je dois aussi mentionner d’une manière particulière un noyer qui abrite le manège de la plâtrière de M. Obeuf. Ce magnifique enfant des bords de la mer Caspienne, dont le tronc a 3 mètres 41 cent, de circonférence, produit dans une bonne année jusqu’à 23 hectolitres (180 boisseaux) de noix vertes, ou 7 hectolitres environ à l’état sec.

Autrefois, on était dans l’usage, comme on l’est encore dans beaucoup d’endroits, d’exploiter les forêts en les mettant en coupes réglées,