Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/214

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le premier choc des orages, là où le vent menace le plus d’exercer sa furie. En effet, comment en serait-il autrement, lorsque les baliveaux, ordinairement élancés par suite du contact des autres arbres, et dont la tête est tellement touffue et pesante, qu’à la moindre agitation de l’air on les voit s’incliner, se trouvent tout à coup abandonnés à eux-mêmes et exposés à tous les vents. Il n’est donc pas étonnant qu’à la suite des coupes, l’on voie tant de ces arbres joncher le sol.

C’est ainsi que, dans le violent ouragan qui eut lieu le 18 juillet 1841, une grande partie des baliveaux qui restaient d’une coupe voisine du carrefour du Belvéder, et exposés à toute sa fureur, furent déracinés, brisés ou renversés. La cause avait été si puissante, que les troncs de plusieurs de ces arbres, bien qu’ils fussent des chênes dans toute leur vigueur,