Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/220

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des malheureux viennent ramasser du vieux bois et des arbustes de peu d’importance ; il faut, comme disait Henri IV, que tout le monde vive ; mais il n’est pas moins vrai qu’en arrachant les plantes herbacées, on expose la terre à se dessécher plus rapidement. Comment se fait-il donc, par exemple, que des arbres forestiers, bien que placés dans les circonstances les plus défavorables, sur des points élevés, arides, et par les temps les plus secs, conservent leur belle verdure, tandis que, dans les jardins d’agrément, animés par des sources, tout se flétrit, que les arbres se dépouillent de bonne heure de leurs feuilles ? La raison, je crois, en est facile à donner : dans le premier cas, le sol s’est couvert à la longue d’une enveloppe inextricable de mousse, de plantes herbacées, d’arbustes, qui non-seulement empêche l’humidité acquise à la suite des pluies