Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/221

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de s’évaporer, mais encore attire celle de l’air sous forme de rosée. Dans l’autre cas. au contraire, on ne cesse de labourer, de biner sous les arbres pour enlever les herbes, ce qui rend la terre meuble, bon conducteur du calorique, non seulement plus légère et facile à sécher, mais y favorise encore l’introduction d’une foule de coléoptères qui y vont pondre leurs œufs, tels que le hanneton, dont la larve, au bout de deux ans, dévore les racines des arbres ; de là, tant de plantations qui, malgré les soins extrêmes dont on les entoure, font le désespoir de propriétaires courbés encore sous le joug des préjugés. On devrait au moins se borner à faucher les plantes dans les taillis, et non pas les arracher.