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de ce nom par les habitants de Meudon[1]. »
La cure de ce village a été desservie par quelques hommes remarquables, notamment Jacques de Beaulieu qui plaida contre les marguilliers en 1384, Antoine Grandet, prévôt de l’église de Saint-Nicolas-du-Louvre, connu par ses prédications et ses écrits.
On cite surtout le fameux François Rabelais à qui, en 1545, le cardinal Jean de Bellay, évêque de Paris, accorda la cure de Meudon. D’après les registres de l’évêché, il paraît n’avoir jamais rempli les fonctions curiales par lui-même, ce qui ne l’empêcha pas de jouir jusqu’à sa mort arrivée à Paris en 1553, des produits et des bénéfices attachés à son titre. Cette sinécure a eu au moins cela de bon, qu’elle a valu au pays une
- ↑ Lebeuf.