— Moi, monsieur ! dit en souriant d’orgueil Galuchet, mais je suis membre du comité polonais.
— Diable ! dit à part Rocheboise. Puis il reprend : Je ne l’ignore point, monsir, votre nom est barvenu jusqu’à nous, au fond de la Pologne. On a crié fife Kalujat dans les rues de Gragovie.
— En vérité ! s’écrie le négociant rougissant de plaisir.
— Ya, meinher… et moi-même tout le premier, en faisant le coup de fusil, j’ai crié : vive Kalujat !
— Vous êtes bien bon… mais c’est Galuchet.
— Kalujat… je sais… ah ! signor… meinher, il est chuste gue les amis te la liberdé remblissent le cœur des badriodes.
— Monsieur, vous me comblez… et comment cela vat-il là-bas ?
— Parfaitement… nous sommes pattus de tous côtés… mais nous allons brendre notre revanche… l’Allemagne est avec nous… la preuve, c’est que moi-même je suis Allemand, né sur la terre de…
— Vous êtes Allemand ?
— Si signor.
— Tiens !… tiens ! dit Galuchet pinçant les lèvres.
— Quoi donc ?
— C’est que je vous demande si vous êtes Allemand…
— Et pien ?
— Vous me répondez si signor.
— Ya, ya, chai traversé le Tyrol, le Milanais afant d’entrer en France… Depuis mon tépart, je suis opliché te chancher d’idiome comme de chemise… Ah ! parlons, sign… meinher.
— Il n’y a pas de mal.
— Afant la fin de l’été nous aurons repris Gragovie.
— Comment donc ! il y a des projets, et on ne m’a rien dit de cela au comité !
— Le comité ne sait la chose que te ce madin. Il brépare une grande séance pour ce soir… fous avez bas reçu de lettre confocation ?
— Mon.
— Fous allez la recevoir… Il s’achit texaminer nos plans… Ché crois que fous n’en serez pas mécontent en ce qui fous touche bersonnellement.
— Moi… comment cela ?