Page:Robida - Le vingtième siècle, 1883.djvu/355

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— Merci, dit l’Américain, mais j’en veux une de première classe… sans cela je vais porter ma barricade au gouvernement… Vous comprenez, moi, je ne suis pas du pays, un côté ou l’autre, ça m’est égal !

— C’est juste ! allons, messieurs, mettons la médaille de première classe.

— Ajoutez un bon pour une décoration, dit l’Américain, et je fais l’expérience de ma barricade avec mes hommes dès demain, où vous voudrez ! Où voulez-vous que j’aille la poser ? »

Les membres du jury se consultèrent.

« C’est entendu ! dit le président du comité central au bout d’un instant, voici le bon… vous irez poser votre barricade demain après déjeuner, rue Saint-Honoré, devant le palais du gouvernement.

— J’irai, dit l’Américain. »

LA BARRICADE ROULANTE. (MÉDAILLE D’OR.)
LA BARRICADE ROULANTE. (MÉDAILLE D’OR.)