Page:Robida - Le vingtième siècle, 1883.djvu/468

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des baraquements. Les services qu’ils ont rendus à la navigation depuis vingt ans sont immenses. Les compagnies espèrent arriver un jour à garnir toutes les mers de ces îles factices. Le jour où ce grand projet sera réalisé, les sinistres maritimes n’entraîneront plus de pertes d’hommes, puisque les naufragés seront toujours certains de trouver à moins de vingt-cinq lieues, dans n’importe quelle direction, un refuge assuré dans une île factice.

UN PARLEMENT AFRICAIN.
UN PARLEMENT AFRICAIN.

L’Albatros arriva sans le moindre accident ou incident en Amérique. Il traversa tout le continent en deux jours et débarqua ses passagers à l’hôtel de la banque Ponto dans la trois cent quarante-huitième avenue à New-York. Barbe, prévenue par une dépêche, les attendait.

Barbe avait élaboré tout un programme de divertissements et d’excursions. Sachant que son frère et sa belle-sœur ne devaient pas rester longtemps en Amérique, elle s’était arrangée pour leur faire voir en peu de jours les principales curiosités du continent. Son programme ressemblait un peu à celui des agences de voyages, des American-tourists, qui font visiter de fond en comble l’Amérique en sept jours.

Le Niagara, les lacs, les grandes usines de boucherie-charcuterie-cor-