Page:Robida - Le vingtième siècle, 1883.djvu/81

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


v


Les merveilles du téléphonoscope. Cinquante mille spectateurs par théâtre ! — L’orchestre unique. Le théâtre chez soi. Une représentation de Faust. — Les Horaces améliorés. Cinq actes et cinq clous.


Les téléphones publics.
Les téléphones publics.

Parmi les sublimes inventions dont le xxe siècle s’honore, parmi les mille et une merveilles d’un siècle si fécond en magnifiques découvertes, le téléphonoscope peut compter pour une des plus merveilleuses, pour une de celles qui porteront le plus haut la gloire de nos savants.

L’ancien télégraphe électrique, cette enfantine application de l’électricité, a été détrôné par le téléphone et ensuite par le téléphonoscope, qui est le perfectionnement suprême du téléphone. L’ancien télégraphe permettait de comprendre à distance un correspondant ou un interlocuteur, le téléphone permettait de l’entendre, le téléphonoscope permet en même temps de le voir. Que désirer de plus ?

Quand le téléphone fut universellement adopté, même pour les correspondances à grande distance, chacun s’abonna, moyennant un prix minime. Chaque maison eut son fil ramifié avec des bureaux de section, d’arrondissement et de région. De la sorte, pour une faible somme,