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332 HISTOIRE.

f)ti f~rtf~c l~fy~c~otif ~t rtr~Uft~r ft~s du Corps législatif et le policier d’Ossonville, qui avait, arrêté Babeuf. Quant au bureau central de police du canton de Paris, il écrivit, le 21 fructidor, au nouveau ministre’, p’ar l’organe du citoyen Limodin, que Carnot, Barthélemy, les ex-généraux Miranda et Morgan « s’étaient soustraits par la fuite à l’exécution des mesures ordonnées à leur égard », et que, si les agents du ministre « venaient à découvrir et à arrêter quelques-uns de ces !K<MM’~M.< », on les ferait écrouer de suite dans une maison d’arrêt. C’est ainsi que Barras vengea son secrétaire, Louis, ~ !< Zh’t~Ms, et remercia Carnot et Cochon de ne pas l’avoir impliqué dans l’affaire des Babouvistes, « ces braves gens ! »

J’aurais terminé, si je n’avais à vous communiquer partiellement, une lettre que j’ai reçue hier d’un membre de la Société de l’histoire de la Révolution, M. Bocquet, ex-maire du V° arrondissement de Paris (ancien 12°) en 1848 et en 1870. Notre collègue, qui a aujourd’hui soixante-dix-sept ans, m’écrit de Nice ce qui suit

Pension Cattaneo, 40, rue Gioffredo, Nice. MONSIEUR,

Je n’ai point l’honneur d’être connu de vous ; mais, membre de la Société de l’histoire de la Révolution, j’apprends par une circulaire de M. A. Aulard, en date du 22 février 1895, que vous devez entretenir l’assemblée convoquée à la Sorbonne, le 3 mars, de « l’arrestation de Babeuf ».

J’ai pensé qu’il pourrait vous paraître intéressant d’apprendre, si vous l’ignorez, le fait suivant. Le fils (ou l’aîné 1. Archives nat., F’ 4 277.