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84 HISTOIRE.

d’intérêt particulier ou général. La nature des questions est, à notre avis, le cn<er<MM le plus sûr pour classer méthodiquement les différentes assemblées qui se tenaient à l’Hôtel de Ville. Quand il s’agissait de statuer sur une question d’ordre intérieur, telle que la résignation d’un office de Conseiller de Ville, par exemple, le prévôt des marchands ne faisait convoquer que le Bureau de la ville, qui se composait du Prévôt lui-même, des quatre échevins et des 24 conseillers. On appelait ces séances intimes dos séances du Bureau. Dans d’autres cas, le Prévôt et les Échevins se réunissaient seuls au petit Z ?M/’cau, sans intervention des Conseillers de Ville. Ainsi, en 1506, lorsque les charges de greffier et de receveur de la Ville furent disjointes, Philippe Macé, après avoir été investi de la charge de Receveur par une grande assemblée, se retire au petit ~ ?t< ?’ee :M pour prêter serment devant le prévôt et les échevins, après avoir « baillé ses pleges et cautions ». Il est facile de comprendre que, toutes les fois qu’il s’agissait du maintien des privilèges du Corps de la Ville et de la Marchandise, des ordres à donner aux officiers municipaux, des difficultés qui se présentaient dans les différentes branches de l’administration municipale, le Bureau n’aimait pas admettre les étrangers à ses délibérations. Tous les mandements aux quarteniers ou aux colonels sont t’aits au ~Mt’eaM de la Ville ; ils n’émanent ordinairement que du Prévôt et des Échevins. Mais, quand il se présentait une question grave et d’intérêt général, le Prévôt des marchands provoquait ce qu’on appelait une asse~&~e ~e~a’/e. Elle se tenait dans la grand’salle de l’Hôtel de Ville et comprenait, en outre du Prévôt, des Échevins et des Con-