tribade pour l’Apologie de la secte anandryne,
publiée dans l’Espion anglais. Il faut prendre,
et il nous semble que telle est la conclusion
implicite de M. Octave Delepierre, l’Alcibiade
pour la fantaisie d’un bel esprit déréglé, nourri
d’études antiques. La préface et les sonnets en
tête et à la fin du livre, malgré leurs accusations
contre les mœurs de certains professeurs, ne
peuvent jeter aucun doute sur le caractère
purement littéraire de la composition. Au temps
de Pallavicini, disons-le, une production de
ce genre n’avait rien de plus extraordinaire dans
le bagage d’un littérateur italien, qu’un roman
libertin dans celui d’un écrivain français du
xviiie siècle, et si l’auteur était en même temps
un pamphlétaire, ce qui était le cas de Pallavicini,
il avouait précisément la partie de ses
œuvres dont il se cacherait aujourd’hui avec le
plus de soin. Selon Vincent Placcius, les amis
de Ferrante niaient qu’il fut l’auteur du Divorzio
celeste, mais ne faisaient pas de difficulté
que de Pidanzat (mars 1779). On suppose qu’elle fut trouvée dans ses papiers.