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VI
AVANT-PROPOS


dont quatre dans des bibliothèques publiques, à Dresde, à Grenoble, à la Bibliothèque impériale et au British Museum. Peut-être eût-on communiqué à Grenoble et à Dresde, mais l’exemplaire du British Museum était égaré, et l’exemplaire de la Bibliothèque impériale subissait dans l’Enfer le plus grand supplice sans doute qui puisse être infligé à un livre, celui de n’être lu, feuilleté ni touché. M. Richard a proféré un jour, à propos des livres condamnés au feu, par métaphore, dans cet établissement, un mot à l’adresse des simples curieux, qu’ils doivent retenir : “ Nous n’avons ouvert l’Enfer qu’à deux personnes : à M. Michelet, pour son Histoire de la Révolution ; et au docteur X***, à cause de ses Études sur la folie[1].

    la même date, est petit in-12 de forme allongée. 124 pages, plus deux feuillets, contenant les sonnets de M. V. Les lettres D. P. A. figuraient sur le titre pour faire attribuer le livre à Pierre Arétin, un siècle après sa mort.

  1. Nous sommes sûr du nom de M. Michelet, mais non de celui du médecin. Le comique du mot de l’employé de la Bibliothèque impériale existe dans le rapprochement de l’aliénation mentale de la Révolution.