dont quatre dans des bibliothèques publiques,
à Dresde, à Grenoble, à la Bibliothèque impériale
et au British Museum. Peut-être eût-on
communiqué à Grenoble et à Dresde, mais
l’exemplaire du British Museum était égaré, et
l’exemplaire de la Bibliothèque impériale subissait
dans l’Enfer le plus grand supplice sans
doute qui puisse être infligé à un livre, celui de
n’être lu, feuilleté ni touché. M. Richard a
proféré un jour, à propos des livres condamnés
au feu, par métaphore, dans cet établissement,
un mot à l’adresse des simples curieux, qu’ils
doivent retenir : “ Nous n’avons ouvert l’Enfer
qu’à deux personnes : à M. Michelet, pour son
Histoire de la Révolution ; et au docteur X***,
à cause de ses Études sur la folie[1].
- ↑ Nous sommes sûr du nom de M. Michelet, mais non de celui du médecin. Le comique du mot de l’employé de la Bibliothèque impériale existe dans le rapprochement de l’aliénation mentale de la Révolution.
la même date, est petit in-12 de forme allongée. 124 pages, plus deux feuillets, contenant les sonnets de M. V. Les lettres D. P. A. figuraient sur le titre pour faire attribuer le livre à Pierre Arétin, un siècle après sa mort.