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VIII
AVANT-PROPOS


reconnue, en aient fait l’objet — et, à quelques égards, le prétexte — de deux dissertations d’un grand intérêt sur le vice contre nature, qu’on peut lire, de même que l’Alcibiade, sans se sentir le moins du monde devenir pédéraste, — à moins d’être Tartuffe, ou quelqu’un des siens.

La première de ces dissertations, publiée anonyme, sous le titre : Un point curieux des mœurs de la Grèce[1], a pour auteur M. Octave Delepierre, littérateur belge, secrétaire de légation et consul général de la Belgique à Londres. Point curieux s’entend de reste. M. Delepierre contredit dans son travail l’étrange opinion du célèbre archéologue allemand Welcker, lequel a prétendu[2] “ que la pédérastie fortifiait chez les Grecs les liens de l’amitié, et même que ce vice n’était pas le résultat d’une sensualité mal entendue, mais d’un principe élevé de la théorie du beau. „

  1. Paris, J. Gay, 1861. In-8o de 29 pages. Tirage à 215 exemplaires.
  2. Sappho von einem herrschenden Vorurtheil befreit ; 1816. — Publié de nouveau dans les Mélanges du même auteur, en 1855.