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Page:Rochegude - Promenades dans toutes les rues de Paris, 1.djvu/12

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VIII
AVERTISSEMENT.

les affiches, appartiennent un peu au domaine public et font la gloire, le plaisir et la joie de Paris. Ne voulant pas cependant faire ici une nouvelle édition du Tout-Paris ou d’un annuaire artistique, j’ai dû être très sobre à ce point de vue et c’est ici le cas de dire : J’en passe, et des meilleurs. Inutile d’ajouter que volontairement j’ai omis de citer les personnalités politiques, mondaines ou industrielles, ne voulant faire aucune réclame. J’ai été forcément obligé aussi dans cet ouvrage portatif d’être très bref sur certains monuments ou édifices publics d’une importance ou d’un intérêt si grand, que pour les étudier à fond, il faudrait d’immenses volumes.

J’ai cru aussi qu’il serait amusant de signaler au passage quelques enseignes anciennes et même modernes. Jadis ces enseignes étaient charmantes, égayaient les rues, et valaient mieux à coup sûr que ces hideuses pancartes de réclame qui s’étalent avec indécence place des Victoires et ailleurs, en détruisant les belles lignes de l’architecture. Parmi les enseignes modernes, j’ai signalé celles qui étaient amusantes, avaient un peu d’esprit parisien, ou un petit côté artistique.

Afin d’intéresser le promeneur j’ai dû mettre à profit le plus grand nombre possible d’ouvrages qui ont été écrits sur Paris, consulter les archives, les titres de propriété, les travaux remarquables des diverses sociétés privées, municipales, ou