Comme Dieu, les vertus, & les loix le commandent.
Le grand Dieu eternel vous face proſperer,
Vous donnant tout le mieux que l’on puiſſe eſperer.
Ie requiers ſes bontez ; que voz belles ieuneſſes
Demeurent ſeur apuy de nos foibles vieilleſſes.
Il n’eſt rien plus honorable
Qu’vne chaſte affection ;
Il n’eſt rien plus agreable
Qu’vne douce paſſion.
Il n’eſt rien qui plus attire
Que de ſe voir eſtimé ;
O que c’eſt vn doux martire
Que d’aymer & d’eſtre aymé !
Il n’eſt point de plus grand aiſe
Qu’eſtre ſerré d’un beau Neu :
Il n’eſt rien qui tant nous plaiſe
Que de bruler d’vn doux feu.
Il faut avoir bonne vüe
Premier qu’vn tel feu toucher,
Et non pas à l’impourueue
De ſes flames approcher.
Il faut d’vne amour pudique
Aimer les chaſtes beautez,