Page:Rodenbach – La Vocation, 1895.djvu/39

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Hans était ce beau cierge inauguré. Mme Cadzand le suivait des yeux, admirait, avec ce naïf orgueil des mères, la grâce, la noblesse de sa démarche, et aussi sa pureté intérieure qui irradie… Les autres, au fond de leur âme, ont une vase trouble ; même purs, un peu de la fange originelle dépose en eux, et il en remonte toujours quelque chose au visage. Lui devait avoir une eau sans tache au fond de son âme, car c’était seulement de la lumière qui émanait de lui, le miroir d’un puits intérieur où le ciel se mire, prend conscience de lui-même…