Cette page a été validée par deux contributeurs.
PROLOGUE
Chaque matin, à la même heure, Mme Cadzand et son fils, Hans Cadzand, s’en revenaient de la messe de huit heures, à Notre-Dame, vers la rue de l’Âne-Aveugle où ils habitaient.
Bruges, la vieille ville grise, s’éveillait à peine. Les passants étaient rares : seules, quelques béguines matineuses, ou parfois des paysannes menant une charrette attelée de chiens, et qui, de porte en porte, vendaient du lait con-