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Page:Rodenbach – La Vocation, 1895.djvu/71

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DEUXIÈME PARTIE


I


— Hans, veux-tu m’accompagner ?

— Où vas-tu ?

— Chez Mme Daneele ; elle nous attend.

— Non ; excuse-moi. J’aime mieux rester. Je travaille.

Mme Cadzand n’insista pas, referma la porte ; et le bruit de son pas lent décrut dans l’escalier tournant de la demeure. C’était ainsi chaque fois qu’elle proposait à son fils une promenade, quelque anodine distraction. Il ne sortait avec elle que le matin pour aller assister à la messe de Notre-Dame. Elle aussi, dont la foi pourtant n’était que tiède, depuis son grand