lomon, il ne s’agit pas seulement d’une étude du monde des peintres, ni même de la thèse que la femme nuit à l’art, détourne à son profit les sources vives de l’inspiration, les tarit contre son sein incertain comme le sable. Les Goncourt dressent bien au-dessus du sujet le thème du Nu, extasiement des yeux de peintres, caresse et lumières, brûlure aussi, idole de chair qui demande des cœurs saignants en ex-votos et des colliers de larmes.
Dans Madame Gervaisais, il y a aussi agrandissement au delà de l’histoire d’une vie. D’abord, l’influence d’une ville sur une âme. Les pierres parlent, les pierres de Rome où il y a de la poussière des siècles, de l’encens invétéré. Et puis, une autre idée dominante, qui est admirable et d’un symbolisme latent : l’héroïne meurt de trop de beautés, de trop d’émotions délicieuses, du rêve touché, d’avoir presque levé le voile d’Isis.
Enfin, dans les Frères Zemganno, ne s’agit-il pas moins de la destinée de deux clowns, du curieux milieu des forains et gens de cirque, que de deux écrivains unis pour l’œuvre de gloire et que la mort sépare derrière ce texte emblématique ?
Mais ce n’est pas uniquement leur conception