Page:Rodenbach - L’Arbre, 1899.djvu/52

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dégrader les âmes comme ils dégradent le paysage. Pour établir leur voie ferrée, ils ont morcelé nos belles plaines, coupé des futaies séculaires, comblé une partie du canal traversant l’île, abattu des moulins. Ils nous ont traités en pays conquis. L’île n’est plus à nous. L’île est à eux !