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LES JOURS MAUVAIS.

Récrire encor son nom sur les pages du livre,
Qu’il faudra de nouveau recommencer à vivre !
Et soudain, comme épris d’un rêve illimité,
Eux qui veulent, vivants, vivre d’éternité,
Les amants délicats que le jour effarouche
Dans un nouveau baiser ont rapproché leur bouche
Pour ne pas revêtir leurs manteaux, lourds d’ennui,
Et, fermant les rideaux, ils refont de la Nuit !