Page:Rodenbach - La Jeunesse blanche, 1913.djvu/204

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


POUR LA GLOIRE DE MALLARMÉ


 
C’est tout mystère et tout secret et toutes portes
S’ouvrant un peu sur un commencement de soir ;
La goutte de soleil dans un diamant noir ;
Et l’éclair vif qu’ont les bijoux des reines mortes.

Une forêt de mâts disant la mer ; des hampes
Attestant des drapeaux qui n’auront pas été ;
Rien qu’une rose pour suggérer des roses thé ;
Et des jets d’eau soudain baissés, comme des lampes !