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Page:Rodenbach - La Jeunesse blanche, 1913.djvu/40

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DÉPART


I

 
En quittant le collège, abri calme et dormant,
J’ai pleuré mon enfance et j’ai confusément
Senti qu’un peu de moi restait là, dans la pierre !

L’habitude est si douce au cœur, si familière !
Et j’avais dès longtemps pris celle de m’asseoir
Dans la salle d’étude, après les jeux, le soir,
D’écrire, de rêver, les mains contre les tempes,
Et de lire aux clartés amicales des lampes !