Page:Rodenbach - La Mer élégante, 1881.djvu/135

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Épilogue


Me voilà de retour ! Oh ! comme je m’ennuie
En songeant dans ma chambre à mes rêves finis ;
Le vent d’automne gronde au dehors, et la pluie
Coule comme des pleurs sur mes carreaux ternis.

La vigne qui formait un cadre à ma croisée
Voit jaunir et tomber ses feuilles dans la cour,
Et mon âme, comme elle engourdie et brisée,
Voit s’effeuiller aussi ses beaux songes d’amour.