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Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/161

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Les cygnes, tout autour,
Songent au soir de l’agonie
Où ce sera leur tour
De se chanter avec cette voix presque humaine.

Le cygne chante.
Encore un peu, à voix diminuante…
C’est déjà comme un râle ;
Son duvet blanc se roidit
Et, quoique blanc, semble plus pâle.
Et tout se refroidit,
Et c’est le froid du vent du Nord,
Et on entend passer la mort !