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Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/172

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Ou de vivaces diamants
Allumant leurs facettes
Sur le velours, d’un bleu fané, du ciel.

Les cloches vident des cassettes
Dont tinte en scintillante averse le trésor ;
Doux angélus, tocsin ou sonneries,
Ce sont, dans l’air du soir,
De ruisselantes pierreries
S’évadant d’on ne sait quels diadèmes d’or,
Couronnes de musique au front des clochers noirs !