Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/216

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XII

Parmi les grandes cathédrales aux murs frais
C’est toute la Nature éternelle qu’on goûte ;
On y entre comme on entre dans la forêt
Dont les rameaux cintrés s’arrondissent en voûte.

Oui ! toute la Nature y règne, transposée :
Soleil de l’ostensoir ! Et l’encens peu à peu
Évaporant parmi les nefs un brouillard bleu ;
L’eau bénite répand des gouttes de rosée.