Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/49

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
43
LES FEMMES EN MANTE


Le ciel opaque et haut
N’est guère vivant davantage,
Ciel mat d’immobiles nuages,
Et qui a toujours l’air d’être un ciel de tableau.




Le silence avec la solitude s’accorde.
Ah ! comme tout est loin !
Comme tout se passe sans témoin !
Comme tout est de moins en moins !
On dirait que la ville est depuis longtemps morte !