Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/225

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XIV

Chagrin d’être un sans gloire qui chemine
Dans le grand parc d’octobre délabré,
Chagrin encor de s’être remembré
Le printemps vert que le vent dissémine,
Le vent qui pleure, au loin, comme un tambour
Battant l’appel des anciennes années…
Et l’on se sent, dans l’exil du faubourg,
Les yeux aussi pleins de choses fanées.