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Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/226

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Et, bien qu’en la jeunesse encore-on croit
Que son printemps a presque un air d’automne,
Avec l’ennui d’un jet d’eau monotone
Dont la chanson, comme un amour, décroît.
Et, triste à voir le vent froid qui balance
Des fils de la vierge fins et frileux,
On s’imagine en ce parc de silence
Que ces fils blancs entrent dans les cheveux.